Le sommet l’Intelligence Artificielle de Paris s’est clôturé du 10 -11 février 2025 a pu réunir une soixantaine de pays, dont la France, l’Inde et la Chine. Objectif était d’aller vers une IA « ouverte », « inclusive » et « éthique » pour assister l’action humaine. Voici 5 points essentiels à retenir de cette rencontre de l’intelligence artificielle. ..
5 points essentiels à retenir du sommet de l’intelligence artificielle de Paris
Une idée qui vient directement en opposition à la vision du Président Trump d’une technologie non règlementée, par peur de tuer la poule aux œufs d’or (rappelons qu’Elon Musk vient de proposer à Sam Altman un rachat d’OpenAI. Alors que retenir du sommet de l’intelligence artificielle de Paris. Des éléments de réponses en 5 points.
1 – L’UE va investir 200 milliards d’euros dans l’IA
L’Union européenne à travers Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’UE allait mettre sur la table 200 milliards d’euros pour le développement de gigafactory et de data centers. Cette somme viendra en grande partie du secteur privé : 150 milliards seront financés par l’alliance European AI Champions Initiative, les 50 milliards restants seront versés par l’Union européenne.
Cette alliance, dévoilée le 10 février 2025, regroupe une soixantaine de grands groupes européens, parmi lesquels on retrouve notamment Airbus, ASML, CMA CGM, Dassault ou encore L’Oréal et Orange.
2 – La France opte pour 109 milliards d’euros d’investissements
Le Président Emmanuel Macron à la veille de l’ouverture du sommet a dévoilé un plan d’investissement de 109 milliards d’euros de capitaux étrangers privés en France. Les fonds promis, venant en premier lieu des Emirats arabes unis, du Canada et des Etats-Unis, vont permettre la construction de nombreux data centers et doivent aussi permettre l’amélioration des infrastructures énergétiques françaises.
A ces investissements étrangers se rajoutent des promesses de financements de grands groupes français, tels qu’Iliad et Thalès, ou encore de Mistral, la star française de l’IA pendant le sommet.
3 – La création de Current AI et d’un observatoire de la consommation de l’énergie
La France va créer la fondation Current AI, dans le but de soutenir la création d’intelligences artificielles préservant l’intérêt général. La fondation doit œuvrer pour des IA fiables et ouvertes, en open source, vérifiables et consultables par tout le monde. Current AI travaillera aussi à la création de jeux de données de qualité pour des domaines cruciaux, tels que la recherche, la santé et l’éducation.
4 – Le prochain sommet d’action sur l’IA se tiendra en Inde
La fin du Sommet de Paris ne marque pas la fin des rencontres internationales autour de l’IA. Pendant ces remarques de conclusion, Narendra Modi a annoncé qu’un nouveau sommet serait organisé en Inde. Si aucune date n’a pour l’instant été annoncée, le pays sera le quatrième à organiser un tel évènement, après le Royaume-Uni, la Corée du Sud et la France.
5 – La signature d’un accord diplomatique par une soixantaine de pays
La grande annonce est intervenue peu après la clôture du sommet : une soixantaine de pays se sont engagés à signer un accord pour une IA « ouverte », « inclusive » et « éthique ». Le texte prévoit également un « dialogue mondial », une coordination pour la gouvernance de l’IA, et les signataires appellent à éviter une « concentration du marché » afin de rendre ces outils plus accessibles. Autre axe cité comme une des priorités de cet accord : « rendre l’intelligence artificielle durable pour les populations et la planète« .
Une dernière remarque, les Etats-Unis et le Royaume-Uni deux noms manquent cependant à l’appel parmi les signataires de l’accord. Une absence remarquée, qui souligne des divisions profondes sur l’intelligence artificielle.