Pour les startups technologiques africaines, trouver des investisseurs signifie entrer dans les espaces où se rassemblent les capital-risqueurs. C’est bien le cas des 7 startups technologiques africaines qui ont pu participer à deux des plus grands événements technologiques au monde notamment le Web Summit à Lisbonne et Slush à Helsinki.
Le Web Summit
Au Web Summit, qui a réuni 70 000 participants du 1er au 4 novembre dernier, Muchu Kaingu, CTO de Lupiya, est parti avec un financement de démarrage déjà en place. Lupiya, une société de micro-finance, avait déjà levé 1 million de dollars en 2020 et cherchait un nouveau cycle de financement pour développer l’entreprise et s’étendre sur des marchés au-delà de son pays d’origine, la Zambie.
Dans le cadre du projet #FastTrackTech Africa de l’ITC, Lupiya et la plateforme zambienne de livraison de nourriture AfriOnline ont chacune eu un stand pendant une journée. Kaingu a également reçu une place convoitée pour monter sur scène devant environ 80 personnes.
Les Startups tech au Slush d’Helsinki
À Helsinki, NTF V et #FastTrackTech ont envoyé cinq entreprises pour réseauter parmi les 12 000 participants qui se sont réunis pendant Slush.
Représentant la compagnie d’assurance en ligne sénégalaise Assuraf, Souleymane Gning, Abdoulaye Maiga a présenté son application Teliman, qui permet aux utilisateurs de trouver des motos-taxis, et Tigabu Abriham a présenté Eshi Express, un service de livraison en ligne en Éthiopie.
Depuis l’Ouganda, Eric Nana Agyei représentait MobiPay, qui fournit aux petits agriculteurs des solutions de paiement numériques. Toujours dans l’agritech, Jean-Delmas Ehui a fait venir ICT4Dev de Côte d’Ivoire, pour montrer comment son entreprise utilise les données pour aider les petits agriculteurs à améliorer leurs récoltes.
Les startups tech africains ont tous tenu des réunions avec d’autres fondateurs d’entreprises, ainsi qu’avec des partenaires et investisseurs potentiels. Pour de nombreuses entreprises africaines, Slush a ouvert une fenêtre sur la façon de faire évoluer des entreprises qu’elles avaient souvent démarrées avec leur propre argent pour apporter des services qui n’existaient pas auparavant dans leurs pays.