Un pas de géant vient d’être posé dans l’écosystème des start-up en Côte d’Ivoire. Un peu comme quand Neil Armstrong pose le pied sur la lune, il et prononce cette célèbre phrase : « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité ».
La Loi Start-up a été adoptée, ce mercredi 31 mai 2023, par la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Présentée par le ministre de la Communication et de l’Economie, Amadou Coulibaly, cette loi fournit un cadre législatif et règlementaire pour la promotion et le développement des start-ups en Côte d’Ivoire.
Faciliter la levée de fonds internationaux
Elle structure l’écosystème des start-ups afin de permettre le plein épanouissement des initiatives entrepreneuriales de la jeunesse. Ce qui devrait leur permettre de bénéficier d’un accompagnement idoine. Selon le ministre,ce projet de loi va favoriser l’innovation des start-up numériques. Mieux, « il va leur permettre d’être plus compétitives sur le marché international en vue de lever les fonds », a-t-il expliqué aux députés.
En outre, ce projet de loi va créer un cadre spécifique d’appui et de gouvernance des start-up numériques de droit ivoirien afin de consolider l’écosystème entrepreneurial pour accélérer la croissance socio-économique. C’est que, sur une centaine de start-up, seules 15 sont dynamiques. Il faut donc accroitre le nombre de start-up dans tout le secteur de l’économie numérique.
Avantage de la labellisation ou Label start-up numérique
Par ailleurs, le projet de loi met en place un régime juridique adapté, en termes d’enregistrement et de labélisation des start-ups. La labellisation ou Label start-up numérique ouvre aux mesures incitatives prévues par les dispositions légales et la réglementation en vigueur pour une durée ne pouvant excéder cinq ans.
« Les start-up numériques labellisées bénéficient d’exonérations, de soutien, de garanties et de mesures d’accompagnement de l’État qui permettent de lever les obstacles à son développement », a souligné Amadou Coulibaly.
Le projet de loi ayant été votée à l’unanimité des membres de la Commission, le ministre dit « ne pas d’inquiétude pour la suite de son parcours devant le Sénat ». Toutefois, « il n’est pas question, dans la vision libérale de notre pays, que l’Etat s’immisce dans la gestion des entreprises, mais il est de notre devoir de créer des règles équitables pour tous et de veiller à leur application, et laisser le marché faire la différence », a clarifié Amadou Coulibaly.
K.Bruno