Selon le rapport final provisoire de l’Étude sur l’industrie des noms de domaine en Afrique 2023 réalisée par l’ICANN, l’écosystème internet de l’Afrique du Sud est considéré comme plus avancé que celui des autres pays africains.
Une avancée époustouflante
L’Afrique du Sud a fait des progrès significatifs dans le développement de son infrastructure internet et de ses services en ligne. C’est une excellente nouvelle pour le pays, car cela ouvre de nombreuses opportunités pour la croissance économique et l’innovation technologique. Le rapport souligne plusieurs indicateurs clés qui positionnent l’Afrique du Sud en tant que leader dans le domaine des noms de domaine internet et des points d’échange internet (IXP) en Afrique. Cela signifie que l’Afrique du Sud est en tête en termes d’infrastructures et de services internet, ce qui est une réalisation remarquable pour le pays.
Plus de 1,3 millions de noms de domaine
D’après le rapport, l’Afrique du Sud est en tête avec plus de 1,3 million de noms de domaine enregistrés, principalement dans le registre co.za. Il est également intéressant de noter que 52 pays africains ont maintenant au moins un bureau d’enregistrement de noms de domaine, avec certains pays ayant un seul bureau géré par le registre lui-même, tandis que d’autres en ont plusieurs. C’est une indication de la croissance et de la diversité de l’utilisation des noms de domaine en Afrique.
Une croissance fulgurante du nombre de domaine
La croissance impressionnante du nombre de domaines internet en Afrique, sauf en Afrique du Sud, montre que l’infrastructure internet se déploie de plus en plus dans de nombreuses régions du continent. Cette tendance devrait se poursuivre avec une augmentation annuelle moyenne de 12 % du nombre de domaines dans tous les pays africains, selon les données de Domaintools.
Mais il est important de noter que cette moyenne masque des variations significatives entre les pays. Par exemple, le Gabon a connu une baisse de 17 % tandis que le Tchad a connu une croissance impressionnante de 57 %. Cela montre que chaque pays africain a sa propre dynamique en matière de développement des domaines internet.
Aida Soro