L’ONU, Organisation des Nations Unies, vient de publier un rapport qui indique sa volonté d’encadrer l’IA dans le monde, pour le respect de l’humanité. Un document qui arrive à point nommé, alors que l’intelligence artificielle est pointée du doigt pour ses dérives.
L’ONU veut statuer sur l’utilisation de l’IA
Après une longue période de recherches et d’études sur la question, l’ONU a publié, récemment sur son site officiel, un rapport qui détaille ses recommandations aux États membres, relativement à la problématique de l’IA. Pour faire court, l’institution souhaite que l’intelligence artificielle serve à “l’humanité de façon équitable et sûre […]”. Elle mentionne également dans le rapport que “sans contrôle, les dangers posés par l’intelligence artificielle pourraient avoir des implications graves pour la démocratie, la paix et la stabilité”, ce qui est loin d’être faux. Pour mener à bien cette mission de police technologique, l’organisation recommande “la création d’un groupe scientifique international indépendant sur l’IA, composé de divers experts multidisciplinaires dans le domaine, agissant à titre personnel sur une base volontaire.”. Une manière diplomatique de forcer les pays avancés sur cette technologie à limiter les dégâts dans le monde. D’ailleurs, ce groupe d’expert aura parmi ses missions “ la publication d’un rapport annuel sur les capacités, les opportunités, les risques et les incertitudes liés à l’IA”.
L’IA constamment dans le viseur de la censure générale
C’est un truisme de dire que l’intelligence artificielle contribue majoritairement à la simplification du quotidien, dans tous les secteurs d’activité. Une solution avec un corollaire de dérives qui entachent sa réputation. L’État de Californie fustige la prolifération de fausses informations par l’IA à la veille des élections étasuniennes. L’Union européenne a également mis en place un organisme de contrôle de l’intelligence artificielle, dénommée AI Act, pour faire face à l’utilisation abusive des données sensibles par l’IA. Récemment, Google a pris la résolution de filtrer les images de son flux dans le but de détecter les contenus générés par IA qui peuvent facilement tromper, voire désinformer les utilisateurs. La volonté de l’ONU de vouloir mieux contrôler cette technologie vient corroborer les efforts entrepris pour empêcher les sorties de route. L’intention est bonne, reste la mise en pratique.
James Kadié