L’essor de l’intelligence artificielle en Afrique gagne du terrain. Le Sénégal et le Maroc considèrent l’IA comme un socle pour relever les défis socio-économiques et renforcer la compétitivité des start-up dans divers secteurs.
Un fonds pour l’innovation IA au Sénégal
Le Sénégal a récemment lancé un fonds de 59 millions FCFA pour soutenir l’adoption de l’intelligence artificielle au sein des start-ups locales. L’appel d’offre lancé le samedi 12 octobre a pris fin ce mardi 15 octobre. Cette initiative, menée en partenariat avec l’ambassade de France et l’AI Hub Sénégal, fait partie de la stratégie « New Deal Technologique » du pays. L’objectif est d’intégrer des solutions IA dans des domaines tels que l’agriculture, la santé, l’éducation et l’énergie, avec un impact direct sur le développement socio-économique.
Ce fonds vient colmater l’une des brèches d’investissement dans l’innovation technologique. Les jeunes entreprises sont encouragées à utiliser des technologies avancées pour proposer des solutions intelligentes adaptées aux enjeux locaux. Un centre de calcul dédié à l’IA sera mis en place pour fournir des infrastructures modernes aux entrepreneurs.
Un partenariat stratégique pour la gestion des données au Maroc
À environ 2 800 km de Dakar, au Maroc, le gouvernement renforce son engagement dans le domaine de l’IA avec un partenariat signé avec la société émiratie AI71. Cet accord, scellé lors du Salon Gitex Global 2024, a pour objectif d’améliorer la gestion des données sensibles à travers des solutions basées sur l’intelligence artificielle. Inscrit dans la stratégie « Maroc Digital 2030 », cette collaboration soutiendra les start-ups marocaines avec un accès à des technologies de pointe.
En Afrique du Nord, le recours à l’IA permet d’automatiser des processus de sécurisation et de transparence. Ceci pour stimuler l’innovation et la croissance des entreprises. Selon une étude de PwC, l’IA pourrait générer jusqu’à 1 200 milliards de dollars pour le continent africain d’ici à 2030.
James Kadié