Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Richard, ne compte pas passer par perte et profits l’exposition du sexe de l’influenceuse web Lolo Beauté sur les réseaux sociaux.
Lolo Beauté croyait sans doute être sortie de l’auberge après les sanctions de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) suite à l’exposition de son sexe sur les réseaux sociaux, lors d’une séance d’épilation. Eh bien, non ! Le procureur de la République, Adou Richard, y a fourré son nez. Or, quand il le fait, ça ne sent jamais bon pour la personne incriminée…
Le procureur de la République se prononce et menace…
En effet, dans ce qu’il est convenu d’appeler « Affaire Lolo Beauté expose son sexe sur les réseaux sociaux », l’Etat de Côte d’Ivoire compte apporter une réponse judiciaire. Le procureur de la République s’est saisi du dossier et a ouvert une enquête dont les résultats seront connus dans les prochains jours. En attendant, Adou Richard, s’est fendu d’un commentaire qui donne le ton de ce qu’il réserve à l’activiste aux millions de followers.
« Ce que nous jugeons inacceptable, c’est l’affaire dite Lolo beauté, une activiste des réseaux sociaux qui a exposé son sexe en pleine épilation intime. C’est absolument scandaleux, c’est inconcevable ! Une enquête est ouverte mais je ne vous dis pas les actes déjà posés. Vous verrez quand l’enquête sera bouclée. Qu’est-ce que certaines personnes veulent démontrer ? Il y a des choses qu’on ne peut absolument pas laisser faire. », a-t-il prévenu, ce lundi 20 mars 2023.
Après les sanctions de la HACA
Lors d’une séance d’épilation dans un centre spécialisé de Bordeaux, en France, l’influenceuse Lolo Beauté a fait son buzz, le dimanche 26 février 2023. En direct sur les réseaux sociaux, elle laisse entrevoir sa partie intime sur une table d’épilation. Malheureusement, elle laisse glisser la serviette qui cachait son pubis. Du coup, la caméra filme sa partie intime.
La HACA a pris, le mardi 28 février 2023, des sanctions contre l’influenceuse : « retrait immédiat » de la vidéo et restriction de son compte Meta pour 30 jours. Des poursuites judiciaires seront, de toute évidence, engagées contre l’influenceuse. La loi ivoirienne stipule que « la diffusion de contenus audiovisuels de toute plate-forme de blogueur, activiste ou influenceur disposant de plus de 25 000 abonnés en ligne, n’a pas de caractère de correspondance privée et est par conséquent soumise au respect des principes généraux de la communication audiovisuelle ».
Tout est permis ici-bas, mais tout n’est pas utile !
K.Bruno