Vente de billets en ligne, ballons à puce électronique, VAR, mobilisation de supporters à travers les réseaux sociaux, la Can 2023, c’est le triomphe du numérique…
On retiendra de la Can 2023 en Côte d’Ivoire, selon plusieurs déclarations des dirigeants du football africain, qu’elle est la plus belle de l’histoire de cette compétition. Sans connaitre les critères d’excellence qui fondent ces déclarations, une certitude se dégage : la Can 2023 consacre le triomphe du numérique.
Tickets en ligne pour sauver les enjeux
D’abord, par la billetterie. La vente de billets en ligne est une innovation. Certes, au début de la compétition quelques frictions furent observées à cause de revendeurs véreux. Mais, par la suite la Confédération africaine de football (CAF) reprend la main. L’instance africaine du football annonce le vendredi 9 février 2024 que les tickets de la petite finale et de la finale de la CAN 2023 devraient être vendus uniquement en ligne.
Il s’agissait pour les organisateurs, d’avoir une perception plus claire du nombre de places cédées et des recettes engrangées. La nouvelle est un couperet contre les pêcheurs en eaux troubles réels ou putatifs. Elle étouffe la vente parallèle des tickets physiques qui sert la surenchère. Les francs-tireurs sont alors privés de balles autour des stades. Cela alimentait une polémique qui a manqué de disqualifier la compétition.
Can 2023, le sifflet numérique
Ainsi, par un simple clic, quiconque pouvait de partout, se réserver une place au stade olympique d’Ebimpé. Pour la CAF, l’innovation est une révolution. Avant la clôture de la CAN, elle a sauvé les enjeux en sortant le sifflet numérique. Il faut absolument se préserver une honorabilité tant persiflé autour des billetteries. Au-delà de la vente en ligne des billets, la Can 2023 consacre plusieurs autres innovations. Notamment la VAR. Pendant longtemps, l’arbitrage africain était au centre de grosses polémiques à cause de décisions arbitrales désastreuses.
Désormais, la VAR s’affirme comme une opportunité de justesse des décisions arbitrales et de justice contre les insinuations acrimonieuses. Le football africain couvert de clameurs voit venir un avocat de la vérité atténuant les appréhensions par la véracité des actions. Enfin, la mobilisation des supporters à travers les réseaux sociaux. Le public ivoirien et étranger a répond présent dans les différents stades. Au début de la compétition, le COCAN attendait 600 millions de vues sur les plateformes. Il n’y a pas de doute que cette attente sera largement dépassée..
K. Bruno