Suite à l’affaire Nahel, tué par policier, les réseaux sociaux jouent un rôle amplificateur dans les violences urbaines en France. Ainsi TikTok et Snapchat sont dans le viseur du gouvernement parce qu’ils donnent une caisse de résonance aux émeutiers suite au décès du jeune de 17 ans (Nahel) lors d’un contrôle de police à Nanterre ce mardi 27 juin 2023.
Comment les réseaux sociaux amplifient les violences urbaines ?
Selon l’AFP, les trois nuits d’émeutes urbaines ont été largement relayées en masse sur les réseaux sociaux. Notamment TikTok, Snapchat et consorts. Une situation qui incite d’autres manifestants dans d’autres villes du pays à faire de même. Ce qui entraîne par la suite une contagion dans les grandes villes françaises comme Paris, Strasbourg, Marseille, Lyon, Mompelier, Nante, Lile…
-Snapchat un réseau social avec une carte interactive
Sur Snapchat, réseau social très prisé de la jeunesse qui propose notamment une carte interactive permettant d’indiquer en temps réel les lieux où sont concentrées les publications, les vidéos de dégradations et d’affrontements avec les forces de l’ordre sont devenues virales.
-Tiktok réseau social pointu dans la diffusion de courte vidéo
Pour TikTok Emmanuel Macron et son gouvernement fait référence aux multiples contenus vidéo diffusée depuis 48 heures sur TikTok, qui cumulent des centaines de milliers et des millions de vues en mettant en scène des émeutes, ou des pillages dans les villes françaises.
Le gouvernement demande le retrait des contenus les plus sensibles
Ainsi, les réseaux sociaux sont dans le collimateur du gouvernement qui tente de mettre fin à cette violence en dénoncent « une forme de mimétisme de la violence » et demande aux plateformes « d’organiser le retrait des contenus les plus sensibles ». Notamment les contenus et les mots-clés sensibles actuellement dans le pays.
#Nahel, #nanterre, #police, #GuerreCivile
Des Hashtags comme #Nahel, #nanterre, #police, #GuerreCivile et des mots clés « Incendies et tensions après la mort de Nahel ». Ainsi que les mots clés ou tendances suggérés par les algorithmes des réseaux sociaux renvoient en grande majorité vers les vidéos chroniquant la flambée de violence qui touche la France depuis le décès du jeune Nahel lors d’un contrôle policier à Nanterre mardi 27 juin 2023.
« La loi a prévu, y compris ces derniers mois, des changements et l’exercice d’un contrôle parental qu’il convient de faire pleinement respecter, mais nous prendrons dans les prochaines heures plusieurs dispositions (…) d’abord en lien avec ces plateformes, d’organiser le retrait des contenus les plus sensibles », a annoncé le chef de l’État Emmanuel Macron.
« Des demandes seront aussi faites partout où c’est utile et à chaque fois que c’est utile, pour avoir l’identité de celles et ceux qui utilisent ces réseaux sociaux pour appeler au désordre ou pour exacerber la violence », a-t-il précisé.