Le e-commerce fait partie intégrante des habitudes de consommation qui sont de plus en plus nombreux à faire des achats en ligne en Côte d’Ivoire, à Abidjan mais aussi, dans les zones secondaires et rurales. Jumia en tire un grand profit…
Un rapport sur l’expansion du site de commerce électronique Jumia dans les zones secondaires et rurales de la Côte d’Ivoire, vient de paraitre. Il révèle que les régions de Bouaké et Yamoussoukro sont les plus prometteuses. Elles arrivent en tête des volumes de vente en dehors d’Abidjan.
E-Commerce : Les zones reculées bien desservies
En effet, 43% des livraisons sont effectuées dans les zones les plus reculées. 90% des clients ont déclaré avoir économisé de l’argent grâce à leurs achats, et 71% renouvellent leurs commandes sur Jumia. Une belle performance due au rôle essentiel que joue JForce, un réseau de plus de 17 000 consultants commerciaux indépendants.
Ce réseau est actif dans l’éducation des consommateurs sur les offres de Jumia et dans la sensibilisation par le biais de canaux de marketing et hors ligne. Ses efforts facilitent l’adoption par les populations rurales du commerce électronique. Et grâce à la collaboration entre Jumia et ses partenaires logistiques locaux, les opérations de la chaîne d’approvisionnement semblent efficaces. L’entreprise répond ainsi aux diverses demandes de ces marchés mal desservis.
Jumia, une stratégie d’expansion réussie
Cette année, Jumia célèbre son 11ème anniversaire. Elle est physiquement présente en Côte d’Ivoire dans plus de 181 Pick-Up Stations (PUS) couvrant plus de 107 villes, y compris dans les zones reculées. Elle a mis en œuvre une stratégie consistant à fournir une solution d’achat et à répondre aux besoins des consommateurs ruraux. Une réussite au regard des résultats, puisqu’au-delà d’Abidjan, la capitale, Jumia s’impose à l’intérieur du pays et dans les zones rurales.
Faut-il le rappeler, la Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao au monde. 47,5 % de la population vit dans les zones rurales et 44 % de la main-d’œuvre y est employée, selon la Banque mondiale. Cela fait de ces zones une partie cruciale de l’économie nationale. Elles représentent une grosse part du marché national de consommation à satisfaire.
K. Bruno





































