Les réseaux sociaux et autres canaux de communication en ligne sont devenus le fief de nombreux individus aux intentions douteuses. La PLCC veille.
Escroqueries, menaces et chantages, des fléaux autrefois marginaux s’invitent dans le quotidien digital de milliers d’Ivoiriens. Parmi ces dérives, les prêts usuraires en ligne.
Du crédit en ligne au harcèlement
Les prêts usuraires se caractérisent par des taux d’intérêts excessifs, conçus pour piéger les emprunteurs dans un engrenage de dettes interminables. L’affaire du jour met en scène 19 individus mêlés à ce type de pratiques immorales en Côte d’Ivoire. Bien que des lois existent pour sanctionner cette pratique, les prêts usuraires ont cours. Et ils entrainent des milliers de familles sous le poids de lourdes dettes. Les victimes de ces abus, subissent un harcèlement quotidien : appels et SMS incessants, parfois des menaces de mort prononcées par leurs services de recouvrement.
Les applications de crédit
Face à cette pression insoutenable, plusieurs victimes ont saisi la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) dont les investigations ont permis d’identifier 19 individus : O.I.R, B.N, A.O, A.K.M, G.J.E, A.A.O, G.B.M, A.E.J, A.A.F, D.T.A, Y.A.Y, T.R.E, N.A.I, D.S.Y, O.G.E, N.F.Y, D.A.J, T.Z.C, B.T.M, et plusieurs autres personnes impliquées.
Les suspects ont reconnu les faits en avouant avoir mis en place un réseau de prêt en ligne à travers des applications dénommées « Flèches prêt », « Finances Quotidienne », « Crédit Max » et « Wave Prêt ». À l’issue de l’enquête, ils ont été déférés devant le parquet pour prêts usuraires en ligne, vol de données à caractère personnel et menaces proférées à partir d’un système d’information.





































