Le football ivoirien se met à la VAR, après les performances réalisées par cette technologie durant la CAN 2023, en Côte d’Ivoire. Le championnat national 2024-2025 siffle le début du match…
Au cours de la prochaine saison de Ligue 1 de football, 2024-2025, la VAR sera introduite dans le système d’arbitrage en Côte d’Ivoire. C’est au Malawi (Lilongwe), où il séjourne depuis le dimanche 9 juin 2024, dans le cadre du match des Eléphants de Côte d’Ivoire contre le Kenya, comptant pour 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde, que le président de la FIF, Idriss Diallo, a fait cette révélation.
Acquisition de 2 appareils dotés de système d’analyse des phases de jeu
Dans cette perspective, il a précisé que des dispositions pratiques sont prises. Il s’agit de l’acquisition de deux appareils dotés d’un système d’analyse des phases de jeu. Ceux-ci devraient permettre de réduire, à défaut d’éliminer, les erreurs d’arbitrage dans le championnat national de football, à l’origine, quelquefois, de violentes altercations entre les joueurs et les arbitres. D’ailleurs, de nombreux pays africains, en souffrance de problèmes d’arbitrage devraient, eux aussi, se mettre à jour de la VAR.
Durant la Coupe d’Afrique des Nations-CAN Côte d’Ivoire 2023, du 13 janvier au 11 février 2024, la Confédération africaine de football (CAF) avait fait bon usage de cette technologie, évitant ainsi de jeter l’opprobre sur les résultats des matchs. Certes, des faits de jeu et des mauvaises analyses des données durant des matchs à gros enjeu avaient existé, mais cela n’avaient pas entamé plus que de raison l’issue des matchs. Les fédérations africaines de football, dont celle de la Côte d’Ivoire, veulent, dès lors, perpétuer cette expérience heureuse avec la VAR.
Comment fonctionne la VAR ?
L’assistance à l’arbitrage vidéo est un dispositif technologique visant à aider les arbitres à prendre les décisions adéquates sur les terrains. Surnommée VAR, cet outil a été autorisé en 2018. Elle vérifie les images lors de chaque décision relative à un but, un penalty ou un carton rouge direct (avéré ou potentiel) ou en cas d’identité erronée, utilisant différents angles et différentes vitesses de diffusion. L’arbitre assistant vidéo peut vérifier les images à vitesse réelle et/ou au ralenti mais, en règle générale, le ralenti sera utilisé.
La VAR est donc une opportunité de justesse des décisions arbitrales et de justice contre les insinuations acrimonieuses. Le football ivoirien couvert de clameurs voit venir un outil de vérité atténuant les appréhensions. Le doute des justiciables déversant leurs émotions une fois désillusionnés sera levé. Et les plaintes seront réduites.
K. Bruno