L’ARTCI veut, pour la Côte d’Ivoire, un cyberespace de confiance au bénéfice des usagers et faire d’eux de bons cyber-citoyens. C’est le sens de la campagne : « Je suis un bon cyber-citoyen », qu’elle vient de lancer sur sa page Facebook.
L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), dans un post sur sa page Facebook, ce mercredi 25 septembre 2024, lance la campagne : « Je suis un bon cyber-citoyen ». Il s’agit d’appeler les Ivoiriens à la vigilance en ligne. « En tant que bon Cyber-Citoyen, il faut prendre le temps de vérifier les liens avant de cliquer. Chaque petite précaution compte pour garantir notre sécurité en ligne. »
Qu’est-ce qu’un bon cyber-citoyen ?
Etre un bon cyber-citoyen, c’est comme être un bon citoyen dans le monde réel. Sauf qu’ici, c’est le monde virtuel, le champ d’action. Ainsi, un bon cyber-citoyen veille à faire d’internet un espace accueillant, en utilisant cette technologie pour apprendre. Le bon citoyen numérique communique avec gentillesse et empathie. Il garde à l’esprit que les gens rencontrent des difficultés dans la vie. Dès lors, il partage des messages positifs, et non négatifs. Il accepte les différences sans s’imposer aux autres. Il ne moque pas les gens, encore moins leurs styles de vie ou leurs opinions. Bien au contraire, il apprend sans jamais aller à l’affrontement.
Ne pas cliquer sur un lien suspect
Poser des questions, écouter attentivement et engager des conversations constructives, sont quelques indicateurs d’un bon citoyen numérique. En un mot, c’est se comporter en ligne comme on le ferait dans la vraie vie. Et cela nécessite de la vigilance. Par exemple, ne pas cliquer sur un lien suspect. « C’est comme une banane mûre au marché ; il ne faut pas se jeter dessus sans réfléchir ! », interpelle l’ARTCI. Car, si on peut avoir l’impression qu’internet n’est pas réel, qu’on peut tout y faire ou dire, il n’en demeure pas moins qu’un clic, un mot déplacé, peut avoir un impact désastreux sur la vie des gens. Car, en ligne, les messages se propagent très rapidement, qu’il s’agisse d’histoires heureuses ou de rumeurs terribles.
Alors, « ensemble, faisons de notre navigation un espace sûr », écrit l’ARTCI.
K.Bruno