C’est peu de la dire. L’argent circule bien dans le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Orange, MTN et MOOV se frottent les mains. Ils ont gagné 324 milliards FCFA au 2ème trimestre 2025, 20 milliards de FCFA de plus en un an.
20 milliards de FCFA de plus en un an
En Côte d’Ivoire, le secteur des télécoms a généré, au deuxième trimestre 2025, un chiffre d’affaires global de 324,4 milliards FCFA, selon les données publiées par le confrère Sika Finances. Il s’agit là, d’une hausse de 6,47 % comparée à la même période en 2024. Autrement dit, les entreprises télécoms ont gagné près de 20 milliards FCFA de plus en un an. Dans cette embellie, la téléphonie mobile concentre l’essentiel des revenus avec 257,3 milliards FCFA, soit 85 % du chiffre d’affaires total.
Orange : 49% de parts de marché
Comme chaque année et chaque trimestre, Orange Côte d’Ivoire est en tête des gains avec 49 % de parts de marché, suivie de MTN Côte d’Ivoire avec 28 % et Moov avec 23 %. Fait nouveau, les services internet dominent le mobile. Ils représentent 52 % des revenus des entreprises, loin devant la voix (38,7 %), les services à valeur ajoutée (5,7 %) et les SMS (2,3 %).
Les lignes actives ont, eux aussi, augmenté sur la période. Ainsi, la Côte d’Ivoire compte désormais près de 60 millions de connexions, dont plus de 30 millions pour Orange, 17,1 millions pour MTN et 12 millions pour Moov. Quant à internet fixe, il progresse de 14,6 % pour atteindre 24,6 milliards FCFA. C’est que les usages numériques à domicile et au travail ont fortement augmenté. En revanche, la téléphonie fixe poursuit son recul. Elle perd 1 % pour se stabiliser à 21,8 milliards FCFA, principalement grâce aux liaisons louées par Orange (14 milliards) et MTN (7,75 milliards).
2858 emplois directs
Les opérateurs continuent d’investir massivement : près de 78 milliards FCFA ont été injectés au cours de la période. Le secteur génère également 2 858 emplois directs. Ce qui renforce la contribution des télécoms au PIB et à la transformation numérique du pays. « Pour maintenir cette trajectoire, la Côte d’Ivoire doit accompagner la croissance par des infrastructures adaptées et une régulation efficace », écrit Sika Finances.
K. Bruno



































