Le VITIB a un nouveau chef. Il se nomme Dosso Mébéti. Sa nomination met fin à presque 2 ans d’intérim, et à une crise larvée dans le village des technologies…
Qui est Dosso Mébéti le nouveau chef du VITIB ?
Dosso Mébéti est le nouveau directeur général du Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam. Il a été nommé, le 3 mai 2023, à l’issue de la 62ème session du Conseil d’administration du temple de la technologie de Côte d’ivoire. Le nouveau directeur général du VITIB est ingénieur informaticien de formation. Il est originaire de Mankono, dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire.
Avant d’occuper ce poste, Dosso Mébéti était conseiller du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, chargé de l’économie numérique, de la poste et des réformes informatiques. Il a fait presque toute sa carrière aux Etats-Unis où il a acquis 25 ans d’expérience dans le développement de logiciels de bureautique, l’intra et l’internet, et, enfin, dans la sécurisation des données et des réseaux dans plusieurs sociétés américaines.
L’énigme Philippe Pango
Dosso Mébéti remplace le président du Conseil d’administration du VITIB, Siméon Ané Boni, assurant l’intérim, suite au départ de l’ancien directeur général Philipe Pango, depuis le mardi 21 décembre 2021. Par un communiqué laconique, publié sur sa page Facebook, le jeudi 13 janvier 2022, l’entreprise livrait l’information : « Le VITIB informe l’ensemble de ses partenaires que M. Philippe Pango n’occupe plus la fonction de directeur général de VITIB SA ».
Pourtant, le mardi 20 décembre 2022, s’est tenue l’assemblée générale ordinaire du VITIB, clôturant les comptes de l’exercice 2021, dernière année pilotée par Dr. Philippe A. Pango. Le rapport de gestion du Conseil d’administration indiquait, sur la base des états financiers audités et certifiés, que le chiffre d’affaires du VITIB a connu une fulgurante progression de 26% en 2021, se hissant à 1,801 milliard de FCFA contre 1,426 milliard de nos francs en 2020. Produire des résultats et être viré, un paradoxe inextricable !
K. Bruno