Le numérique a pris possession du ciel des activités mondiales. Il darde ses efficiences et ses artifices pour réguler l’existence. Mobile banking, Mobile santé et, désormais, depuis le surgissement du Covid-19, le Mobile éducation.
Les plateformes numériques balaient les distances pour vulgariser les connaissances. En Afrique, l’opportunité bute contre les disparités sociales. L’on n’a pas tous accès à un téléphone portable ou à un ordinateur. À l’inverse, les heureux élus à cette option technologique, se distinguent par une diversité d’utilisation. Les contenus pédagogiques peuvent servir à la performance scolaire.
Dans un autre sens, ils représentent une possibilité de tricherie en pleine période d’examen ou de concours. Les enfants refusent d’apprendre. En salle d’examen, ils cachent des téléphones dans leurs culottes. Ils interrogent Google pour obtenir des réponses. Pratique déviationniste qui n’est pas une particularité africaine.
En Europe, en Amérique aussi, les enfants trichent, en se servant des plateformes digitales. Toute innovation n’est toujours pas un fruit au vert. Au – final, le niveau scolaire est inéluctablement en baisse !
K. Bruno