Fintechs ivoiriennes et fintechs ghanéennes décident de collaborer ensemble sur des projets. Une convention a été signée dans ce sens entre les deux parties. Et un afterwork a été organisé à Abidjan pour sceller l’union.
Le Ghana découvre l’écosystème fintech de la Côte d’Ivoire
Une délégation de Ghana Fintech and Payments Association, la faitière des fintech du Ghana, a séjourné à Abidjan, du 27 mars au 4 avril 2025. Avant de rentrer chez eux, les membres de la délégation ont été reçus par Côte d’Ivoire Fintech Association, la faitière des fintech de Cote d’Ivoire, au cours d’un afterwork organisé le jeudi 3 avril 2025 au siège des fintech Julaya et Hub2, à Abidjan.
Selon Martin Kwame Awaga, président de Ghana Fintech and Payments Association, sa délégation était en Côte d’Ivoire dans le but de comprendre l’écosystème et l’environnement des fintechs ivoiriennes.

Il espère ainsi, a-t-il ajouté dans un entretien accordé à Digital Mag, identifier les opportunités à saisir pour les startups ghanéennes afin de bâtir l’Afrique de ses rêves.
« Celle où il n’y a pas de barrière entre les peuples, celle où il n’y a pas de barrière entre les jeunes et celle où il n’y pas de barrière entre les entrepreneurs de la tech. Nous voulons vraiment briser les frontières entre les peuples africains, entre les jeunes africains et entre les entrepreneurs de la tech africaine. Nous voulons bâtir des ponts entre nos différents pays pour que les entrepreneurs africains trouvent des opportunités à saisir, des projets sur lesquels collaborer ensemble », a-t-il précisé.
Une convention signée entre Ghana Fintech and Payments Association et Côte d’Ivoire Fintech Association
Dans cette perspective, une convention a été signée entre Côte d’Ivoire Fintech Association et Ghana Fintech and Payments Association dont les résultats devraient être, au dire d’Alex SEA, président de Côte d’Ivoire Fintech Association, perceptibles dans les semaines et mois à venir.
« Nous sommes tous mus par la même ambition : briser les frontières qui nous séparent, construire un corridor de la tech entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, développer l’Afrique et faire rayonner notre contient à travers le monde », a-t-dit.
Maimouna Sène, directrice Expérience Client chez Push Côte d’Ivoire, ne dit pas autre chose :
« Nous sommes ici pour chercher l’union et l’entraide ».
Et elle apporte plus d’éclairage : « Ensemble, nous sommes forts. Il y a plusieurs fintech aujourd’hui dans l’écosystème ivoirien. On voit comment l’écosystème anglophone est dynamique. Et c’est ensemble en se tirant vers le haut qu’on va atteindre leur niveau ».
Elle a un message plus clair pour les startups ivoiriennes :
« Nous ne sommes pas concurrents mais complémentaires. Nous travaillons ensemble pour porter haut le drapeau ivoirien. Nous avons appris de nos voisins en termes d’organisation, de projets, de collaboration. Ils ont aussi appris de nous. A nous de saisir les opportunités offertes », se félicite-t-elle.
K. Bruno