Wave se prépare à lancer officiellement sa carte prépayée virtuelle, affiliée au réseau de paiement Visa et en partenariat avec le Groupe Orabank. Certaines informations sur le fonctionnement de cette carte ont été dévoilées, notamment les limites de transactions, les coûts de gestion.
Carte virtuelle Wave, une carte avec 0 frais de gestion
Selon les premiers détails révélés, la carte prépayée Wave s’accompagnerait de plusieurs avantages :
- 0 frais de gestion
- 0 frais sur les transactions.
- 0 frais d’émission
- 0 frais de dépôt ou de retrait.
C’est une carte entièrement gratuite.
Comment faire le rechargement de la carte ?
Le rechargement de la carte se fait directement depuis votre compte Wave, via l’application. Pour la limite de transactions, vous pouvez effectuer jusqu’à 500 000 F CFA avec une limite mensuelle de 2.000.000 FCFA pour l’international.
Si vous résidez dans la zone UEMOA, les transactions peuvent atteindre 2 000 000 F CFA et 10 000 000 F CFA par mois.
Les achats en ligne sur internet sont sans frais
Pour ceux qui envisagent de l’utiliser pour faire leurs achats sur internet ou payer leurs abonnements Deezer ou Netflix, seul le montant de l’abonnement est débité, sans frais supplémentaires. Un avantage significatif, par rapport aux cartes traditionnels sur le marché et leurs frais mensuels d’entretien.
Un nouveau tournant dans l’inclusion financière en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, le marché des services financiers digitaux est en bonne voie. Djamo, la startup fintech leader du segment, compte plus de 1 million d’utilisateurs enregistrés et sa carte est utilisée dans plus de 170 pays.
Qui plus est, son éventail de services est large et diversifié : un RIB local, la possibilité d’investissement boursier, etc.
Mais la fintech Wave, c’est aussi 20 millions de comptes ouverts, 70 % de part de marché des paiements mobile Money dans le pays. Des chiffres qui pourraient augmenter avec le lancement de cette carte virtuelle.
Autre point important : l’arrivée de Wave dans ce segment ouvre une nouvelle porte d’entrée vers la digitalisation des services bancaires pour les populations non ou sous-bancarisées.