Les réseaux sociaux ont été confrontés à une vague de désinformation liée au conflit Israélo-Palestiniens. Ainsi l’Union européenne a demandé à TikTok de renforcer ses efforts pour se conformer à la législation européenne.
L’Union européenne averti Tiktok contre les contenus illégaux
Suite au conflit Israélo-Palestiniens, l‘Union européenne a récemment adressé des avertissements à TikTok, ainsi qu’à d’autres grandes entreprises technologiques, concernant la désinformation en ligne sur les médias sociaux. Ils ont demandé à ces plateformes de prendre des mesures pour lutter contre la propagation de fausses informations.
Dans une lettre adressée à TikTok, le commissaire européen Thierry Breton a souligné l’importance pour TikTok de protéger les enfants et les adolescents des contenus violents, de la propagande terroriste et des défis potentiellement dangereux. L’Union européenne a également demandé à TikTok de renforcer ses efforts et de se conformer à la législation européenne.
TikTok prend des mesures contre les désinformations
Les réseaux sociaux ont été confrontés à une vague de désinformation, avec des images falsifiées et des vidéos mal étiquetées. Ainsi TikTok travaille activement pour lutter contre ce problème. En mobilisant des ressources et du personnel pour maintenir la sécurité de sa communauté et l’intégrité de sa plateforme. La société a déclaré dans un communiqué qu’elle avait pris des mesures immédiates pour répondre à ces préoccupations.
TikTok déclare ne tolérer aucune incitation à la violence ni propagation d’idéologies haineuses. La plateforme a une politique de tolérance zéro envers les contenus faisant l’éloge de la violence et de la haine. Ils ne permettent pas la présence d’organisations ou d’individus violents sur leur plateforme. Le réseau social condamne fermement le terrorisme et exprime sa tristesse face à la crise humanitaire en cours à Gaza.
TikTok assure avoir supprimé plus de 500.000 vidéos et 8.000 directs
TikTok a annoncé avoir supprimé plus de 500.000 vidéos et fermé 8.000 diffusions en direct liées au conflit Israël-Hamas, quelques jours après une mise en garde de l’UE qui lui a rappelé son obligation de lutter contre les contenus illégaux.