Hamadou Ali David Malick est lauréats du 1er Prix du hackathon organisé par Onu Femmes, le 20 mars 2024, au Palm Club, à Abidjan-Cocody. Il a développé l’application SHE SAFE, visant à combattre les violences basées sur le genre (VBG). Dans cet entretien, il donne plus de détails sur son projet qui a retenu l’attention des femmes des Nations unies.
Qu’est-ce qui vous motivé à créer cette application ?
Ma motivation est de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG). J’ai vécu une expérience puisqu’une de mes proches en a été victime. Elle a survécu à ces violences, et depuis lors, elle essaie d’aider d’autres femmes dans le silence. De plus, au sein de mon équipe, une jeune fille a été victime de violences de la part de ses camarades d’école. C’est l’histoire de Fatouman, une fille de 14 ans, qui a été victime de harcèlement et de menaces. À partir de là, j’ai commencé à travailler avec mon équipe et notre agence spécialisée dans le montage de projets. C’est ainsi que nous avons commencé cette aventure.
Quelles fonctionnalités spécifiques avez-vous intégrées dans votre application ?
Notre application dispose d’un aspect similaire à Twitter où nous partageons des annonces. Nous avons également une cartographie pour aider les femmes à identifier les zones sécurisées lorsqu’elles se déplacent. Notre objectif est de collecter des données pour la sécurité des femmes, notamment avec un bracelet électronique qui permet de prévoir les périodes de fécondité.

Quel est l’impact que vous attendez de votre application sur les VBG ?
Mon espoir est que toutes les femmes puissent se sentir soutenues et que les femmes prennent conscience de leur pouvoir pour impacter positivement le monde, notamment l’Afrique. Nous voulons les aider à atteindre leurs objectifs en entrepreneuriat, en sécurité et en gestion de la santé sexuelle et reproductive.
Esther Droh