Dans l’élan d’une nouvelle révolution industrielle s’étend l’intelligence artificielle. Placer une intelligence indépendante dans une machine, comme le « Deus ex machina » des théâtres antiques grecques et égyptiennes. La descente d’un Dieu par une machine sur la scène en vue de sauver les personnages du désarroi ou apporter un dénouement heureux à une situation tragique.
L’intelligence artificielle, souffle de la puissance du numérique, est au centre des stratégies de développement des différents secteurs d’activité des sociétés modernes. Conforter la croissance et la productivité dans les entreprises par des algorithmes de plus en plus évolutifs, de plus en plus invasifs. L’homme a ainsi créé un alter-ego supra-humanise. L’intelligence artificielle drapée d’exigence sacrificielle avec des pouvoirs illimités. L’option des professions de choix virant au reniement de soi. Gloire à la foire aux machines !
K. Bruno