Un pas de géant pourrait être franchi dans le processus de digitalisation des services publics ivoiriens avec le lancement de l’interopérabilité, ce 25 septembre 2025. Les détails de notre compte rendu de la cérémonie de lancement de la plateforme de l’interopérabilité, un catalyseur de la transformation digitale de l’administration
Ce qu’il faut comprendre du concept de l’interopérabilité des administrations publiques
Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a procédé ce jeudi 25 septembre 2025, à Abidjan, Postel 2000-Plateau, au « lancement officiel du projet de mise en place de la plateforme d’interopérabilité de l’administration publique de Côte d’Ivoire ». Dans le jargon numérique, l’interopérabilité signifie : « possibilité de communication entre deux ou plusieurs systèmes, appareils ou éléments informatiques ».
Autrement dit, le projet qui vient d’être mis en route devrait permettre à tous les démembrements de l’administration publique ivoirienne de communiquer entre eux ou de « cesser d’évoluer en vase clos ». A terme, grâce à l’interopérabilité, il ne sera plus nécessaire, par exemple, à l’administration des examens et concours de demander à un candidat à un concours de fournir des documents comme l’extrait d’acte de naissance, la carte nationale d’identité, le certificat de nationalité, le casier judiciaire ou le diplôme.
Cette administration, étant connectée à l’ensemble du système, devra aller chercher elle-même le document dont elle a besoin pour faire la preuve que le candidat en question est bien celui qui postule et est titulaire du diplôme qu’il prétend détenir. Ce serait alors une véritable avancée dans la consommation des services numériques et un bénéfice net à l’efficacité de l’administration.





































