Le dernier rapport Digital Quality of Life Index (DQL) a classé la Côte d’Ivoire à la 117e rang mondial pour la santé numérique sur Internet. C’est sur 117 pays, soit 92% de la population mondiale.
Cette année, la Côte d’Ivoire se situe au bas de l’indice, se classant au 117e rang et ne se classant que dans le top 100 de l’indice final.
Cybersécurité Surfshark
L’étude DQL est menée par la société de cybersécurité Surfshark. Il évalue les pays sur la base de cinq piliers fondamentaux du bien-être numérique : la qualité d’Internet, l’administration en ligne, l’infrastructure en ligne, l’abordabilité d’Internet et la sécurité en ligne.
La fracture numérique mondiale encore profonde que jamais
À l’échelle mondiale, le haut débit devient de moins en moins abordable chaque année. En ce qui concerne les pays inclus dans l’indice de l’année dernière, les gens doivent travailler six minutes de plus pour s’offrir l’Internet haut débit en 2022.
2 semaines de travail pour gagner le forfait Internet haut débit fixe
Dans certains pays, comme la Côte d’Ivoire et l’Ouganda, les gens travaillent en moyenne 2 semaines pour gagner le forfait Internet haut débit fixe le moins cher. La même tendance a été observée l’année dernière. Avec l’inflation actuelle, la pression sur les ménages à faible revenu qui ont besoin d’Internet est devenue encore plus forte. L’étude de Surfshark a également révélé que les pays dont la connexion Internet est la plus faible doivent travailler le plus longtemps.
L’argent n’achète pas toujours le bonheur numérique
« Alors que les pays avec une bonne qualité de vie numérique ont tendance à être ceux des économies avancées, notre étude mondiale a révélé que l’argent n’achète pas toujours le bonheur numérique », explique Gabriele Racaityte-Krasauske, responsable des relations publiques chez Surfshark.
L’image complète de la fracture numérique mondiale
« C’est pourquoi, pour la quatrième année consécutive, nous continuons à analyser la qualité de vie numérique pour voir comment les différentes nations continuent à fournir les nécessités numériques de base à leurs citoyens. Plus important encore, notre recherche vise à montrer l’image complète de la fracture numérique mondiale dont souffrent des millions de personnes.