La blockchain est née en 2008 avec le lancement du Bitcoin par un mystérieux individu (ou groupe) connu sous le nom de Satoshi Nakamoto. L’objectif était simple mais ambitieux : créer une monnaie numérique sans intermédiaire, ni banque, ni État. Cette innovation répondait à une crise de confiance dans le système financier, notamment après la crise économique mondiale.
Un système basé sur la confiance sans confiance
La technologie blockchain permet à plusieurs personnes de valider et enregistrer des informations sans qu’elles aient besoin de se faire confiance. Grâce à un réseau d’ordinateurs, chaque transaction est vérifiée collectivement, puis inscrite dans un registre infalsifiable et consultable par tous. C’est ce qu’on appelle un système décentralisé.
Les piliers de la blockchain
Voici les trois principes fondamentaux de cette technologie :
- Transparence : toutes les informations sont accessibles publiquement (dans les blockchains publiques).
- Sécurité : les données sont cryptées et protégées contre les modifications.
- Décentralisation : aucune autorité centrale ne contrôle le réseau.
Pourquoi c’est important pour l’Afrique ?
Dans de nombreux pays africains où les systèmes de gestion sont encore fragiles, la blockchain peut apporter une réponse concrète à des problèmes de corruption, de mauvaise gestion ou d’absence d’état civil fiable. Elle remet le pouvoir entre les mains des citoyens et crée un climat de confiance sans intermédiaire.





































