Ce jeudi 22 mai 2025, ont débuté les Journées du Droit Numérique (JDN) à la maison de l’Entreprise, au Plateau, autour du thème : Construire un numérique de confiance. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté qui a officiellement lancé cette première édition, a rappelé les défis majeurs de la révolution numérique. Il a souligné l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à bâtir un écosystème numérique de confiance.
Les Journées du Droit Numérique pour construire un futur numérique plus juste et plus respectueux des droits fondamentaux
Le thème de cette première édition est « Construire un numérique de confiance« . Un thème qui selon, le ministre de la transition numérique et de la digitalisation, résume parfaitement l’ambition, voire la vision commune du gouvernement ivoirien. Il relève que les technologies numériques ne peuvent pas atteindre leur plein potentiel, sans confiance. Par conséquent, il faut des lois qui s’adaptent aux changements que cette révolution apporte et aux nouveaux risques.
« C’est pourquoi, en plus, il n’est plus que jamais impératif que notre cadre juridique soit dynamique, agile et proactif, sachant que le numérique transforme profondément nos interactions sociales et économiques, tout en générant sans cesse de nouveaux usages et parfois de nouveaux risques qui échappent aux réponses prévues par les textes existants. » dit-il.
Il rappelle que les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, la blockchain, l’internet des objets soulèvent des questions juridiques inédites.
Des initiatives comme les Journées du Droit Numérique (JDN) sont un moyen d’échanger sur ces défis mais aussi de répondre à ces questions. Elles réunissent toutes les parties prenantes (pouvoir public, secteur privé, société civile, monde académique et organisations internationales). Ensemble, elles réfléchissent pour trouver des solutions concrètes pour un futur numérique respectueux des droits de chacun.
La Côte d’Ivoire s’engage pour un monde numérique plus inclusif
« Ici on organise cette journée pour vous dire que l’état de la Côte d’Ivoire a pris des lois et non des moindres pour encadrer ce secteur. » indique t-il.
En effet, pour réglementer le secteur numérique, l’état de Côte d’Ivoire a mis en place des initiatives législatives et institutionnelles. On peut citer la loi de 2023 pour soutenir les startups numériques, celle de 2024 sur la communication électronique, la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et les stratégies d’intelligence artificielle et de gouvernance des données lancées récemment. Toutes ces actions démontrent clairement la volonté de l’État de structurer le développement numérique du pays.
Il insiste notamment sur l’importance d’encadrer les avancées technologiques par des lois solides, qui protègent les droits fondamentaux et les libertés des citoyens.
« Les enjeux nous rappellent que les progrès technologiques doivent impérativement se déployer dans un cadre juridique solide, protecteur des droits fondamentaux et des libertés des citoyens. » affirme t-il.
Pour lui, ces journées sont une occasion de vulgariser et de faire connaitre le droit numérique, méconnu par des acteurs importants comme les entreprises, les investisseurs et même certains avocats. Le droit numérique étant essentiel pour le bon fonctionnement de l’écosystème digital, en connaitre les rouages est indispensable. Les Journées du Droit Numérique sont donc à saluer car elles permettent de rendre l’information juridique sur le numérique plus accessible et compréhensible pour tous.