Pour bien situer le conteste de l’atelier SUTEL 2024 (Service universel des télécoms -Afrique) qui se déroule à Abidjan les 28 et 29 novembre 2024, nous avons assisté à plusieurs présentations. Notamment la présentation de l’ANSUT et celui de la GSMA sur l’inclusion numérique en Afrique subsaharienne.
Il faut noter que cet atelier est organisé par l’Agence nationale du service universel des télécommunications-TIC (ANSUT). L’objectif de cette rencontre est d’évaluer les résultats de l’enquête sur l’efficacité des fonds de services universel en Afrique afin de faire face aux défis de l’amélioration de la fracture numérique dans nos états.
Les activités de l’ANSUT depuis sa création en 2012
Monsieur Gilles Thierry BEUGRE, Directeur de l’ANSUT. Dans son intervention, il a présenté les activités de l’ANSUT depuis sa création en 2012, en mettant l’accent sur les projets réalisés, en cours et à venir. Il a également souligné les partenariats stratégiques avec diverses institutions pour renforcer l’impact des initiatives du service universel des télécommunications.
La présentation a été accompagnée d’une vidéoprotection permettant de visualiser de manière concrète les progrès réalisés, particulièrement en ce qui concerne l’amélioration de la connectivité dans les zones rurales et l’extension du réseau dans les zones blanches. Suite à cette présentation, une session de questions réponses a permis aux participants d’échanger sur les défis actuels ainsi que sur les perspectives pour l’extension des services de télécommunications à travers le continent africain.
Les principaux défis pour accélérer l’inclusion numérique en Afrique subsaharienne
C’est une problématique majeure qui a fait l’objet de deux présentations de la part des experts de la GSMA. En ce qui concerne l’état de la connectivité internet en Afrique 2023, la fracture numérique continue de s’étendre. Une intervention urgente est plus que nécessaire selon un rapport du GSMA présenté par Monsieur Philippe GOABGO, Senior Policy Manager.
L’autre défi majeur, c’est l’utilisation rationnelle des Fons de Services Universel – FSU dans nos états. Parce qu’il faut trouver le mécanisme nécessaire pour améliorer l’impact des FSU dans la réduction de la fracture numérique dans les pays. Parmi les éléments de réponses, nous avons le fait de s’attaquer aux facteurs qui limitent la performance des FSU dans nos états en Afrique subsaharienne.
Monsieur Groenestege qui a présenté les principaux défis rencontrés par les pays d’Afrique subsaharienne dans leur effort pour promouvoir une inclusion numérique plus large et plus équitable. Il a présenté un autre rapport du GSMA qui souligne que le plus grand défi n’est pas forcément le manque d’infrastructure, mais le manque d’adoption et d’utilisation de l’internet mobile. Avant d’ajouter que l’accessibilité financière des téléphones portables et les compétences numériques restent les principaux obstacles à l’adoption de l’internet dans nos pays.
Il a discuté des stratégies à adopter pour améliorer l’accès aux technologies dans les communautés isolées, notamment à travers des initiatives de collaboration public privé et en renforçant les infrastructures de télécommunications. Il a aussi mis en lumière les opportunités offertes par les nouvelles technologies, ainsi que les modèles innovants pour surmonter les obstacles à l’inclusion numérique. Enfin, il a souligné l’importance de bâtir un écosystème propice à la connectivité pour tous.