L’actualité digitale de la semaine du 6 au 12 octobre 2025 se conjugue au temps de la formation. Et les villes de l’intérieur du pays sont les plus concernées. Pour le reste, les inscriptions en ligne pour le pèlerinage à la Mecque ont connu un engouement massif.
Côte d’Ivoire : Un concours de solutions High-tech pour moderniser le système de santé

Les ministères ivoiriens de la Santé et de la Transition numérique et de la Digitalisation ont, officiellement, lancé, le 8 octobre 2025, un concours de start-ups. Celles-ci sont appelées à développer des solutions digitales et innovations technologiques appliquées aux services de santé (CASES). Le gouvernement entend, ainsi, passer de l’usage d’outils traditionnels à celui des HealthTech ou MedTech.
Ce concours se tient autour du thème : « Développement des innovations technologiques et des applications numériques en vue de l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant dans les services de maternité au cours des crises sanitaires ». Autrement dit, les attentes se concentrent dans le secteur de la santé de la mère et de l’enfant.
Les startups, ingénieurs et jeunes entrepreneurs pourront proposer des outils digitaux novateurs, des applications de suivi maternel, des plateformes de télémédecine ou des solutions d’intelligence artificielle pour la prévention et la gestion des crises sanitaires. L’objectif final étant de contribuer à renforcer non seulement la résilience du système sanitaire ivoirien face aux crises, mais également d’aider les agents de santé à répondre avec célérité aux soins de santé des patients. Pour le ministère de la Santé, le CASES 2025 constitue une « opportunité unique » pour les startups ivoiriennes.
Côte d’Ivoire : Le Parlement des jeunes forme sur l’Intelligence artificielle à Bonon

Le Parlement des jeunes, section de Bonon, a organisé, le 8 octobre 2025, au collège Les Cactus, une session de formation au profit des jeunes de la commune autour du thème : « IA : outil d’opportunités pour la jeunesse ivoirienne ».
Animée par l’expert en communication digitale et chef de section à la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Cissoko Sidi, cette activité a montré les potentialités du numérique. Les jeunes de Bonon ont, ainsi, découvert les multiples domaines d’application de l’intelligence artificielle dans l’agriculture, l’éducation, l’entrepreneuriat, la gouvernance et la santé.
Le formateur a encouragé les participants à s’initier à des outils tels que ChatGPT, Canva AI ou Google AI Tools pour concrétiser leurs idées et développer des projets. Des démonstrations ont permis aux jeunes d’expérimenter diverses applications de l’IA. Par exemple, la rédaction de projets, la création de contenus et le développement d’activités entrepreneuriales. Le formateur a partagé plusieurs plateformes de formation gratuite, dont Google AI Training, Elements of AI et Kaggle. Enfin, il a souligné que « l’IA n’est pas une menace mais une opportunité à saisir ».
Côte d’Ivoire : Les étudiants de Polytechnique Bingerville à la découverte de l’IA

L’Université polytechnique de Bingerville (UPB) a abrité une conférence sur l’intelligence artificielle, le 8 octobre 2025, animé par Bamoutié Bakayoko, consultant en Big Data et intelligence artificielle. Face à un auditoire composé d’étudiants et d’enseignants, il a exhorté la jeunesse africaine à se saisir des opportunités offertes par la quatrième révolution industrielle, celle de l’IA. Selon lui, la première révolution a été portée par la machine à vapeur, la deuxième par l’électricité et la troisième par l’informatique.
« Nous sommes aujourd’hui au cœur de la 4e révolution, celle de l’IA et du Big Data. L’Afrique a manqué les précédentes révolutions, elle ne doit pas manquer celle-ci », a-t-il insisté.
Pour lui, le continent dispose de la matière grise nécessaire pour embarquer dans cette nouvelle ère où la technologie domine.
« Toutefois, nos défis résident dans les infrastructures, la qualité des données et la formation. Si nous relevons ces défis, nous pourrons créer une IA adaptée à nos réalités », a-t-il dit.
Pour Abdoulaye Karamoko, fondateur de l’UPB, la conférence visait à éclairer les étudiants et leurs parents sur les métiers du futur et les défis liés à l’IA.
Côte d’Ivoire : Un centre multimédia ouvre à Bassawa pour l’apprentissage informatique

Un centre multimédia et de lecture va bientôt ouvrir à Bassawa, dans le département de Dabakala. Au dire du maire de la commune, Karidioula Souleymane, ce centre permettra de former les enfants et les jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et de promouvoir la lecture. Il pourra accueillir plus de 50 apprenants, sera équipé d’ordinateurs connectés à internet haut débit et abritera une bibliothèque physique et numérique, pour offrir aux enfants et aux jeunes un espace moderne d’apprentissage et de découverte.
Selon le maire Karidioula Souleymane, ce projet permettra aussi de réduire les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) entre les zones rurales et urbaines.
« Aujourd’hui, l’analphabète est celui qui ne sait ni lire ni écrire, mais aussi celui qui ne maîtrise pas l’outil informatique. Nos enfants doivent être au même niveau que ceux des grandes villes », promet-il.
Il réaffirme sa volonté de faire de l’éducation numérique un outil d’autonomisation et d’épanouissement pour la jeunesse de Bassawa, située en plein cœur de la savane.
Pèlerinage à la Mecque : Ruée sur les inscriptions en ligne

L’ouverture des inscriptions au Hadj 2026 est effective sur le site www.monhadj.ci depuis samedi 11 octobre 2025. En conférence de presse, le 6 octobre, le Commissaire général du Hadj, El Bachir Ouattara, a expliqué que le changement de plateforme est lié aux difficultés d’accès au système SYGEPCI et aux nombreux bugs qui l’ont émaillé lors des inscriptions au Hadj en 2025. Pour lui, la nouvelle plateforme offre plus de garanties.
Il cite une meilleure fluidité d’accès et la réduction des bugs techniques, une répartition équitable des quotas entre les régions et la diaspora sur la base des données de représentativité fournies par l’ANSAT, et une transparence, grâce à la traçabilité numérique des inscriptions et à la supervision institutionnelle du processus. Mais, afin de réussir leur parcours d’inscription en ligne, chaque candidat devra se munir de quelques pièces justificatives avec des spécifications précises. On peut citer :
- une copie numérique de la photo d’identité, dont la taille est inférieure ou égale à 5 Mo ;
- une copie numérique du passeport (page d’identité), dont la taille est inférieure ou égale à 5 Mo, et dont la date d’expiration est supérieure ou égale au 30/11/2026 ;
- une copie numérique du certificat de résidence (pour les candidats locaux) ou de la carte consulaire / titre de séjour/ titre de résidence (pour les candidats de la diaspora), dont la taille est inférieure ou égale à 5 Mo.
Une sélection de K. Bruno





































