AFRIPOL, en partenariat avec INTERPOL, supervise actuellement des sessions de formation sur les biens virtuels et les outils d’enquête sur la cybercriminalité. Ces sessions, entamées le 20 mai, se déroulent jusqu’au 30 mai 2024 à l’île Maurice. Voici un aperçu de cet événement crucial dans la lutte contre la cybercriminalité d’après AFRIPOL.
Les pays africains concernés par cette formation
Trente-quatre experts issus des États membres de l’Union africaine, comprenant le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, le Kenya, Maurice, la Namibie et le Zimbabwe, bénéficient actuellement de ces sessions de formation. L’objectif principal de ces sessions est de renforcer les compétences des agents des forces de l’ordre en leur fournissant les outils et les connaissances nécessaires pour faire face à l’évolution constante de la cybercriminalité.
Avec des actifs virtuels et des outils d’analyse
Le programme sur les actifs virtuels vise à familiariser les participants avec le paysage complexe de ces ressources numériques. Les participants acquièrent une expérience pratique des outils d’analyse et d’enquête nécessaires pour détecter, suivre et analyser les transactions en crypto-monnaie. Cette formation revêt une importance capitale pour permettre aux autorités répressives de comprendre et de réduire les risques associés à l’utilisation abusive des actifs virtuels par les cybercriminels.
Renforcer la lutte contre la cybercriminalité en Afrique
Cette initiative vise à améliorer les capacités opérationnelles des États membres d’AFRIPOL en optimisant les enquêtes, les analyses criminelles et l’échange d’informations à travers le continent. Parallèlement, le projet Global Action on Cybercrime Enhanced (GLACY-e), une initiative conjointe de l’Union Européenne et du Conseil de l’Europe, cherche à renforcer la capacité des pays à appliquer la législation sur la cybercriminalité et à gérer les preuves électroniques.
Droh Esther