Comme de nombreux pays à travers le monde, le Congo s’est lancé dans la numérisation des services administratifs parmi lesquels le permis de conduire. Il est question à travers cette initiative de mettre fin à certains problèmes qui minent le secteur routier.
Un nouveau permis de conduire biométrique
Le gouvernement congolais s’apprête à déployer prochainement un tout nouveau permis de conduire entièrement biométrique, caractérisé par une sécurité accrue. Le 8 février, Mopaya Atali, directeur général du Transport terrestre, a présenté cette carte innovante au ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon-Juste Ibombo.
L’objectif principal de cette initiative est de standardiser l’identification des citoyens congolais, renforçant ainsi la sécurité. De plus, le gouvernement envisage d’adresser la problématique de la formation insuffisante des chauffeurs tout en cherchant à réduire de manière significative le nombre d’accidents sur les routes congolaises.
Programme d’accélération de la transformation numérique (PATN)
Selon wearetech.africa, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’accélération de la transformation numérique (PATN) lancé par le Congo. Elle fait suite au déploiement, en juin dernier, du Système d’uniformisation des plaques d’immatriculation et de lecture automatique (Supila) des véhicules. Le Supila a été instauré pour la production des permis de conduire et des cartes grises biométriques, marquant ainsi une avancée significative dans la modernisation des procédures administratives liées aux transports.
Révolution digitale pour le transport routier congolais
Ces changements, lancés par les autorités congolaises, cherchent à résoudre les nombreux défis du secteur du transport routier. Jusqu’à présent, le Congo manquait d’un système informatique sécurisé pour la gestion des données liées aux transports routiers et d’un système d’archivage électronique fiable. Ainsi, le nouveau permis de conduire vise à renforcer la sécurité, simplifier les procédures administratives, améliorer la sécurité routière et faciliter l’intégration avec d’autres services numériques.
Esther Droh