C’est une première pour l’écosystème technologique gabonais. La startup POZI vient de réussir une levée de fonds de 650 000 € lors d’un premier tour de table. Objectif : booster la mobilité connectée en Afrique. C’est le tout premier investissement international en capital-risque dans une entreprise technologique locale.
650 000 € pour accélérer l’adoption de la mobilité électrique en Afrique
La startup gabonaise POZI, spécialisée dans le tracking de véhicules et la gestion de flotte, a réussi à lever 650 000 €, l’équivalent de 426 millions de FCFA pour la première fois. Ce financement a été mené par Saviu Ventures, avec le soutien d’EMSY CAPITAL et de Chazai Wamba. Elle devient ainsi la toute première entreprise tech locale à attirer un investissement international en capital-risque
« Cette levée de fonds marque une étape majeure, non seulement pour POZI mais aussi pour l’ensemble de l’écosystème technologique gabonais » affirme Loïc Kapitho, cofondateur et Directeur Général de POZI.
POZI envisage d’utiliser ce financement pour renforcer sa technologie mais aussi pour améliorer l’analyse de ses données et se développer plus vite dans la région.
2 500 véhicules connectés et près de 200 entreprises clientes
POZI compte déjà plus de 2 500 véhicules connectés et travaille avec près de 200 clients. Sa plateforme permet de suivre les véhicules en temps réel, d’anticiper les problèmes et de réduire ainsi les risques liés au transport. En s’appuyant sur les données et sur l’intelligence artificielle, la startup gabonaise parvient à proposer des solutions adaptées aux besoins du terrain en Afrique. Elle entend par là transformer le secteur de la mobilité en Afrique.
La société est cofondée par Loïc Kapitho et Thomas Leluc et a débuté ses activités en 2020. La mission de la startup se résume dans son slogan : « Connecter l’Afrique, un véhicule à la fois ».
L’entreprise gabonaise veut réduire les inégalités numériques grâce à des solutions de mobilité modernes. En 2025, elle prévoit de s’installer dans d’autres pays du continent, en commençant par la Côte d’Ivoire. Et d’ici 2030, elle espère connecter 35 000 véhicules dans 10 pays du continent.





































