Dans un communiqué publié sur ses canaux sociaux ce lundi 18 novembre, l’ARTCI entend sensibiliser les responsables des institutions publiques sur la protection des données à caractère personnelles.
Pour ce faire, l’autorité de régulation organise un webinaire, ce jeudi 21 novembre à partir de 08 h 30, autour des concepts de « Privacy by Design » et de « Privacy by Default ». Sont invités à ce premier webinaire les responsables de traitement (Directeurs généraux), les responsables des systèmes d’information et de sécurité (DSI et RSSI), les gestionnaires ou chefs de projets numériques et les correspondants à la protection de l’administration publique et les institutions de la République.
Cette sensibilisation se situe dans la même veine que l’atelier du jeudi 31 octobre dernier sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, organisé par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. C’est une rencontre qui a également réuni les Directions des systèmes d’information (DSI), des Ressources humaines et des Affaires juridiques, de l’Etat.
Privacy by Design et Privacy by Default, de quoi s’agit-il ?
Les deux concepts concernent la protection des données à caractère personnel. Le Privacy by Design est une approche proactive. Il implique de protéger les données personnelles dès la conception. Cela signifie que les entreprises et institutions doivent intégrer ce principe de protection des données à caractère personnel dès la mise en œuvre de projets qui impliquent un traitement de données au sein d’une structure.
Le Privacy by Default, quant à lui, part du principe selon lequel, par défaut, seules les données personnelles strictement nécessaires à chaque fonction spécifique d’un produit ou service doivent être collectées, traitées et stockées. Ce principe s’étend à la durée de conservation des données, à leur accessibilité et à la transparence de leur traitement. Il s’applique une fois qu’un produit ou service a été rendu public. Les standards en matière de protection des données personnelles s’appliquent alors par défaut, et ce, sans l’exercice de manipulations extérieures permettant cette protection.
Source : Communiqué
James Kadié