Des puces implantées sous la peau des êtres humains… Cette hypothèse de science-fiction n’en est plus une. Les nouvelles puces peuvent désormais gérées des protocoles de sécurité très pointus.
Selon le confrère France Info, il n’est plus besoin de sortir avec ses clés ou son portefeuille. Grâce à ces puces, on peut faire démarrer sa voiture, payer ou même décliner son identité d’un geste de la main. Les entreprises Vivokey, Walletmor ou Neuralink d’Elon Musk proposent déjà de greffer une puce sous la peau du dos de la main.
Passage de l’individu vers le cyborg ?
« Avant, il s’agissait de simples transpondeurs comme ceux des badges de parking. Maintenant, on leur a ajouté de l’intelligence et des fonctions de cryptage. Ce qui leur permet de remplacer les cartes bancaires, les clés de voiture, les serrures connectées et même un passeport biométrique ou une carte Vitale », écrit France Info.
Cela signifie qu’on peut être totalement nu, et être capable d’ouvrir la porte de chez soi, payer ou faire démarrer une voiture.
A ce jour, il est possible de déverrouiller son téléphone avec son visage ou ses empreintes digitales. Le téléphone permet aussi de payer, de faire démarrer une voiture ou d’ouvrir des serrures. Mais, avec une puce sous la peau, ce sera encore plus pratique puisqu’elle est invisible et qu’il n’y a plus rien à transporter. Une puce sous la peau, ça fait la taille d’un grain de riz. C’est fiable et totalement sûr. Voilà des années qu’on en implante aux chiens pour les identifier.
Une technologie irréversible
Encore faut-il que cette technologie de puçage des humains soit acceptée socialement et culturellement. Sauf qu’il y a quelques années, on trouvait ridicule de payer avec son téléphone. Qui sait ? Peut-être que demain, on trouvera génial de payer avec le dos de la main. En Suède, 5000 individus sont pucés. Dans d’autres pays, cette technologie va sans doute faire florès.
C’est en 1998 qu’une micro-puce a été implantée pour la première fois dans un être humain. La société anglo-polonaise Walletmor affirme être devenue, l’année dernière, la première à mettre en vente des puces de paiement implantables. Elles sont constituée d’une minuscule puce et d’une antenne enfermées dans un biopolymère – un matériau d’origine naturelle ressemblant à du plastique. Le puçage des humains s’affirme, dès lors, comme une technologie irréversible.
K. Bruno