Le gouvernement cherche 100 milliards FCFA pour soutenir ses startups technologiques. Ibrahim Kalil Konaté, ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, a lancé un appel, dans ce sens aux investisseurs, lors d’une interview au confrère Jeune Afrique, dans sa publication du 25 juin 2025.
100 milliards FCFA pour booster les startups ivoiriennes
Cent milliards FCFA, soit 178 millions de dollars, c’est ce que le gouvernement ivoirien cherche pour encourager et soutenir la croissance de ses startups de la tech. Cette somme viendrait en complément aux aides publiques existantes pour alimenter un fonds qui sera mis en place « très bientôt » afin de renforcer le développement de ces entreprises technologiques ivoiriennes. Outillées, soutenues, boostées, celles-ci pourront, en est convaincu le ministre Ibrahim Kalil Konaté de la Transition numérique et de la Digitalisation, contribuer à l’économie du pays.
« Ayons confiance en notre jeunesse car elle crée. Je lance un appel au secteur privé pour accompagner les start-up numériques de Côte d’Ivoire… Ensemble, nous bâtirons ce véhicule financier puissant pour accélérer la transformation digitale de notre pays » a-t-il déclaré lors d’une allocution publique, ajoutant que l’objectif est de renforcer l’accès au financement pour les entrepreneurs souvent freinés par le manque de capital d’amorçage, dans l’interview accordée à Jeune Afrique.
La Côte d’Ivoire enregistre près de 300 évoluant dans des domaines variés comme la fintech, l’agritech. Le mardi 3 juin 2025, à Abidjan Plateau, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Insertion professionnelles, Touré Amadou, qui recevait en compagnie du ministre Ibrahim Kalil Konaté les 20 startups ivoiriennes, invitées au Salon Vivatech 2025, avait fait observer que ces startups innovent réellement avec des solutions concrètes aux préoccupations des populations.
Faire du numérique un contributeur à 10% du PIB d’ici 2028
L’objectif poursuivi par les deux membres du gouvernement ivoirien est de faire du numérique un contributeur à 10% du PIB d’ici à 2028. En d’autres termes, les entreprises intervenant dans le domaine du numérique, y compris les startups et les grands de la téléphonie mobile et internet, doivent générer 10% de toute la richesse produite, à cette échéance.
Les jeunes pousses, elles, ont prouvé, selon des spécialistes, qu’elles en ont dans le ventre. Leur capacité à innover est, semble-t-il, indéniable. Par exemple, la startup Investiv aurait révolutionné l’agriculture avec ses drones pour optimiser les rendements et conseiller les agriculteurs. Orelis excelle dans la réalité augmentée et virtuelle pour les industries créatives.
En fin de compte, le fonds de 100 milliards FCFA apportera à ces jeunes pousses les moyens de lancer leurs projets et de grandir. L’enjeu étant de faire émerger les licornes de demain.