Alors que les États-Unis envisagent de nouvelles surtaxes sur les produits technologiques venus d’Asie, des pays comme le Japon, le Taïwan et le Vietnam se rendent à Washington pour tenter de limiter les dégâts. Mais au-delà des négociations diplomatiques, ces décisions pourraient aussi bousculer l’économie numérique mondiale, y compris en Afrique.
Pourquoi Trump veut taxer davantage ?
Le président américain Donald Trump, prévoit d’imposer de nouvelles surtaxes douanières. Notamment sur les produits électroniques, les batteries, les semi-conducteurs, etc. Cette mesure vise à protéger l’industrie américaine contre l’importation massive de produits asiatiques, notamment chinois.
L’Asie s’inquiète pour ses exportations
Des pays comme le Japon, le Taïwan et le Vietnam sont directement concernés. Ce sont des poids lourds dans la production de puces électroniques, de smartphones, d’ordinateurs et de composants pour véhicules électriques. Une taxe plus élevée sur leurs produits pourrait ralentir leurs ventes vers les États-Unis, marché crucial pour eux.
Effet domino sur l’industrie Technologique mondiale
Les entreprises américaines comme Apple, Tesla ou Nvidia dépendent fortement de ces composants asiatiques. Si leurs coûts de production augmentent, cela pourrait :
- Faire grimper le prix des produits technologiques (smartphones, laptops, etc.)
- Réduire leur capacité à innover ou à investir
- Pousser certaines entreprises à chercher d’autres fournisseurs… ailleurs dans le monde
Et l’Afrique dans tout ça ?
L’Afrique n’est pas directement visée par les surtaxes, mais elle pourrait ressentir plusieurs effets indirects :
- Hausse des prix des appareils numériques : Si les produits technologiques deviennent plus chers aux États-Unis, il y a de fortes chances que cela impacte aussi les prix à l’international. Par conséquent, un smartphone ou un ordinateur portable pourrait coûter plus cher pour un consommateur africain.
- Retards dans l’innovation locale : Les startups africaines du numérique utilisent souvent du matériel (puces, capteurs, processeurs) conçu en Asie. Si l’approvisionnement devient plus complexe, cela pourrait ralentir certains projets Tech sur le continent.
- Opportunité de relocalisation industrielle : Avec la pression sur l’Asie, certaines entreprises pourraient chercher à diversifier leurs chaînes de production. L’Afrique pourrait saisir cette opportunité en développant ses capacités industrielles, notamment dans la Tech (assemblage, recyclage électronique, etc.).
L’Afrique doit anticiper !
Plutôt que de subir les conséquences, l’Afrique peut tirer parti de cette tension commerciale en renforçant sa souveraineté numérique (produire localement, recycler, innover), nouant des partenariats avec de nouveaux pays fournisseurs et favorisant la formation dans les métiers techniques et industriels.