Yao Fidel Kouadio est un agro-industriel. Il exerce dans la transformation des matières premières et des colles exportées. Il découvre, le mardi 28 février 2023, avec émerveillement l’industrie 4.0, au terme de la journée de consultation des acteurs du secteur agro-industriel sur le Projet industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Tunisie et en Côte d’Ivoire.
Quelles sont vos impressions au terme de cette formation sur l’industrie 4.0 ?
Nous sommes très satisfaits, car nous avons besoin de ce type de programme. L’industrie 4.0 est un nouveau concept en Afrique, et je pense que c’est un outil que les partenaires de la Chambre de commerce et d’industrie de la Côte d’Ivoire essaient de promouvoir auprès des PME. Pour ce que j’ai entendu, je souhaiterais que toutes les PME exerçant dans l’agro-industrie, celles qui transforment les matières premières locales ou d’autres types de matières premières, s’intéressent sérieusement à ce programme. On y découvre des outils qui nous permettront de booster et de développer nos activités.
Qu’est-ce que vous retenez de cette formation sur l’industrie 4.0 ?
J’ai découvert que c’est un outil de développement et d’appui aux PME. Cet appui prend en compte tout le process de la PME, depuis ses matières premières jusqu’au produit fini. Autrement dit, les appuis se font tant au niveau des équipements que de la formation. C’est une approche globale de la PME. Du coup, des diagnostics seront posés, on ira visiter ces PME, répertorier leurs besoins. Et avec l’aide de l’ONUDI et de la CCI-CI, des solutions seront trouvées et les accompagnements seront faits au niveau des PME en vue de booster dans leurs croissances.
Selon vous, quelles sont les opportunités qu’offre l’industrie 4.0 en termes d’employabilité ?
Je pense que les PME qui bénéficieront des appuis vont aller de croissance en croissance. Qui dit croissance dit embauched’un maximum de personnes. Ce sont des nouveaux concepts qui viennent de l’extérieur. On essaiera de les adapter sur notre continent. Je pense que c’est une opportunité qu’on peut saisir.
Entretien réalisé
Par Aida Soro